Tout n’est qu’une question d’impressions

Tout n’est qu’une question d’impressions

Une base de données de modèles d’impressions mise en ligne

En 1993, l’arrêt DAUBERT introduit la notion de recevabilité d’une expertise au sein des tribunaux américains. En effet, le juge doit préalablement estimer le raisonnement, la méthodologie utilisée et la pertinence de ces deux éléments dans l’affaire présentée. Alors, l’expert sera autorisé à témoigner. La preuve scientifique n’est plus validée aveuglément.

L’identification des traces d’outils vise à déterminer d’une part si la trace observée est celle d’un outil donné, ceci par comparaison, et d’autre part à identifier l’outil ayant laissé une trace donnée, dans le cas où aucun outil n’a été trouvé. Quant à l’identification des armes à feu, elle a pour objectif de déterminer si une balle ou une douille a été chargée dans une arme, ou en a été tirée.

Depuis plus d’une décennie, les experts en identification de traces d’outils et d’armes à feu n’ont cessé d’être la cible d’attaques. On leur reproche le manque de méthodologie quant à l’élaboration de preuves numériques venant corroborer d’une façon indépendante leurs observations « morphologiques. »

Une base de données de traces instrumentales tâche de répondre à ces critiques en mettant à disposition :

  • une collection de topographies quantitatives de surfaces de traces instrumentales en 3D générées par un microscope confocal.
  • un système d’identification par le biais d’un dispositif moderne multidimensionnel aux méthodes d’apprentissage automatique, capable d’associer les outils aux traces d’outils, mais aussi d’estimer les taux d’erreurs.

La base de données est constituée de modèles de référence de stries et d’impressions de champs en 3D laissées sur des cartouches de Glock, ainsi que des modèles de stries laissées par un tournevis et un burin. Elle est ouverte aux utilisateurs dûment enregistrés.

L’association objective des outils à leurs traces est basée sur plusieurs types d’analyses :

  • une analyse du composant principal
  • une analyse factorielle discriminante
  • une analyse de la méthodologie des machines vectorielles de soutien.

En utilisant ces méthodes algorithmiques, le taux d’erreur estimé quant à l’identification des traces d’outils est de l’ordre de 1%.

 

Lire les rapports entiers en langue anglaise :

Application-of-Machine-Learning-to-Toolmarks_Partie-1

Application-of-Machine-Learning-to-Toolmarks-_Partie-2

 

Post source : 239048.pdf (Objet application/pdf). (s. d.). Consulté de https://www.ncjrs.gov/pdffiles1/nij/grants/239048.pdf la_microscopie_confocale.pdf (Objet application/pdf). (s. d.). Consulté de http://neurochem.u-strasbg.fr/5plateformes/la_microscopie_confocale.pdf Microscope Confocal. (s. d.). Consulté novembre 13, 2012, de http://www.biomedicale.univ-paris5.fr/scm/documentation_microscope_confocal.html showimage.aspx (Image JPEG, 639x639 pixels) - Redimensionnée (89%). (s. d.). Consulté de http://www.jocosheriff.org/modules/showimage.aspx?imageid=341

Related posts