Le crime organisé en Israël

crime organisé en israel

Serge DUMONT

 

Editeur : LA Manufacture de Livres

Prix Indicatif : 16.90€

Nombre de pages : 448

Date de Parution : 23 Juin 2016

Le crime organisé en Israël Reviewed by on . Chaque semaine, on annonce des règlements de comptes : le crime organisé en Israël tue plus que l'activisme palestinien. Les organisations mafieuses israéliennes comptent parmi les plus violentes et les moins connues. Certaines se contentent d'opérer à l'intérieur de l'Etat hébreu et dans les pays voisins, mais d'autres se sont implantées en Europe de l'Est et de l'Ouest, dans les principales villes du continent américain, ainsi qu'en Afrique du sud, en Australie et au Japon. Au début des années 90, la mafia israélienne de New-York traitait d'égal à égal avec ses homologues russe et sicilienne. Prostitution, blanchiment d'argent, racket, drogue, trafic d'armes, recel de biens volés, contrebande des diamants...les activités de ces clans sont nombreuses. L'arrivée massive des juifs d'ex-URSS à partir de 1989 a drainé des criminels russes dans le pays, qui ont vu Israël comme un endroit idéal pour blanchir de l'argent grâce à la libre circulation des capitaux et à un système bancaire favorable. Le crime organisé russe s'est donc cherché une place dans un environnement déjà encombré par les Israéliens «de souche» et les Juifs d'Afrique du nord arrivés après l'indépendance d'Israël dans les années 1950-60. S'en est suivie une guerre de gangs qui a éliminé beaucoup de mafieux délogés par les nouveaux venus. Les Arabes ont aussi commencé à s'imposer dans leurs quartiers. Ils sont les grands pourvoyeurs de prostituées en provenance de l'Est qui étaient acheminées, avec la complicité des bédouins du Sinaï, à travers la frontière égyptienne dans des conditions d'inhumanité dramatiques. À travers et des révélations et des détails inédits, ce livre retrace l'histoire des mafieux « blancs et bleus » depuis 1948. Les sommes générées par le crime en Israël, avec ses ramifications à l'étranger, sont tellement importantes que la mafia israélienne est arrivée à corrompre des personnalités politiques. L'ancien ministre de l'Energie Gonen Segev a ainsi été arrêté en tentant d'introduire en Israël des milliers de pilules d'ecstasy. Autant la police est efficace dans le combat contre l'activisme palestinien, autant elle semble désarmée face à un crime structuré militairement.
4.75

Description

Chaque semaine, on annonce des règlements de comptes : le crime organisé en Israël tue plus que l'activisme palestinien. Les organisations mafieuses israéliennes comptent parmi les plus violentes et les moins connues. Certaines se contentent d'opérer à l'intérieur de l'Etat hébreu et dans les pays voisins, mais d'autres se sont implantées en Europe de l'Est et de l'Ouest, dans les principales villes du continent américain, ainsi qu'en Afrique du sud, en Australie et au Japon. Au début des années 90, la mafia israélienne de New-York traitait d'égal à égal avec ses homologues russe et sicilienne. Prostitution, blanchiment d'argent, racket, drogue, trafic d'armes, recel de biens volés, contrebande des diamants...les activités de ces clans sont nombreuses. L'arrivée massive des juifs d'ex-URSS à partir de 1989 a drainé des criminels russes dans le pays, qui ont vu Israël comme un endroit idéal pour blanchir de l'argent grâce à la libre circulation des capitaux et à un système bancaire favorable. Le crime organisé russe s'est donc cherché une place dans un environnement déjà encombré par les Israéliens «de souche» et les Juifs d'Afrique du nord arrivés après l'indépendance d'Israël dans les années 1950-60. S'en est suivie une guerre de gangs qui a éliminé beaucoup de mafieux délogés par les nouveaux venus. Les Arabes ont aussi commencé à s'imposer dans leurs quartiers. Ils sont les grands pourvoyeurs de prostituées en provenance de l'Est qui étaient acheminées, avec la complicité des bédouins du Sinaï, à travers la frontière égyptienne dans des conditions d'inhumanité dramatiques. À travers et des révélations et des détails inédits, ce livre retrace l'histoire des mafieux « blancs et bleus » depuis 1948. Les sommes générées par le crime en Israël, avec ses ramifications à l'étranger, sont tellement importantes que la mafia israélienne est arrivée à corrompre des personnalités politiques. L'ancien ministre de l'Energie Gonen Segev a ainsi été arrêté en tentant d'introduire en Israël des milliers de pilules d'ecstasy. Autant la police est efficace dans le combat contre l'activisme palestinien, autant elle semble désarmée face à un crime structuré militairement.
Evaluation
« La guerre des mafias cause, depuis la fin de la deuxième intifada, plus de victimes que le terrorisme palestinien » : c’est ce qu’affirme le journaliste belge Serge Dumont , de son vrai nom Maurice Sarfatti, correspondant au Moyen-Orient des journaux Le Soir (Bruxelles), Le Temps (Genève) et La Voix du Nord (France).

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