Une startup de Silicon Valley dévoile le premier pistolet connecté intelligent pour la police.
Smartphone & Gun
Certains commissariats de police aux Etats-Unis ont été dotés d’un nouveau produit à des fins de test : une arme équipée d’un capteur télémétrique en temps réel, qui la transforme en arme intelligente.
Le capteur de Yardarm Technologies est un petit appareil placé à l’intérieur de la poignée de l’arme. Ce capteur envoie en temps réel à un dispatcheur la géolocalisation et toutes les informations liées à une utilisation de l’arme.
Il est relié au smartphone du policier via Bluetooth, lui-même relié au serveur cloud de la société Yardarm. Ces informations sont cryptées, puis transmises aux postes de police.
Ainsi, ce capteur envoie une alerte si un coup de feu tiré, où même si l’arme est simplement dégainée.
Il enregistre la direction du tir, cela revêtant une valeur tactique pour les supérieurs, et donne également des données précieuses à des fins de poursuites judiciaires,
explique Jim Schaff, le vice-président du marketing de Yardarm.
Une aide dans la recherche de la vérité dans les cas de débat sur la légitimité d’un tir
Des données balistiques telles que la trajectoire de la balle, l’orientation de l’arme, obtenue grâce à des accéléromètres plus puissant que ceux utilisés dans les smartphones permettant le changement d’orientation de l’écran (horizontal/vertical), peuvent aider à la décision d’envoi de renforts si nécessaire.
Les 10 employés de cette start-up californienne basée à Capitole (insérer carte et point rouge) et crée en 2013 déclare déployer une technologie qui est encore dans sa phase d’essai : phase devant durer entre 90 et 120 jours. Les premiers à profiter de ces prototypes sont les policiers de la Brigade du comté de Santa Cruz (Californie) et les policiers de Carrollton (Texas). La police n’est pas le seul marché visé par la société Yardarm, mais aussi les sociétés de sécurités privées et l’armée.
Vendu 100 $, assorti d’un abonnement de 10$ afin de profiter de la connection au cloud,
Cette annonce vient apaiser la population américaine, qui, après la mort à Ferguson de Michael Brown , 18 ans, non armé, avait organisé de nombreuses manifestations demandant une solution technologique à ce type de tirs contreversés.
Afin de répondre à cette inquiétude croissante, la police de Ferguson avait équipé ses policiers avec des caméras, enregistrant leurs patrouilles.
Une pétition de plus de 154 000 signatures avait été soumise à la maison blanche demandant que chaque policier sur le sol américain soit doté d’une caméra.